GABRIEL FAURÉ
L’année du centenaire de sa mort, la correspondance la plus importante d’un des grands génies de la musique française, présentée par son plus éminent spécialiste.
Les lettres de Fauré à son épouse, Marie Frémiet (1882- 1924), fille du sculpteur Emmanuel Frémiet, sont assez singulières. Même si le
compositeur n’y témoigne guère son amour (leur mariage restera entouré d’un certain mystère), elles n’en demeurent pas moins les plus importantes de sa correspondance et sont en grande partie
inédites.
Consacrant trois mois d’été à la composition, le musicien écrit abondamment à Marie, de Lausanne, Annecy, Stresa ou encore Lugano, et lui confie la progression de ses oeuvres nouvelles. Marie devient
ainsi le témoin privilégié de la création de son époux, et leur correspondance offre la rare image du musicien au travail.
Gabriel Fauré (1845-1924), dont on célèbre en 2024 le centième anniversaire de la mort, est avec Debussy et Ravel l’un
des trois grands compositeurs français à la charnière des XIXe et XXe siècles. On lui doit une œuvre immense, couvrant tous les genres, à commencer par le célébrissime
Requiem.
Ancien conservateur à la BnF et au musée d’Orsay, Jean-Michel Nectoux est l’un des principaux spécialistes de Gabriel Fauré, dont il a
publié une biographie de référence. Il dirige les oeuvres complètes du compositeur, chez Bärenreiter.