Préface de Michel Onfray
Sans concession, cet essai décapant dénonce ces pseudo-philosophes qui accaparent l’espace médiatique, et traque les impostures de la pensée contemporaine.
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L'ouvrage
Quel est le point commun entre Raphaël Glucksmann et Charles Pépin ? Entre Raphaël Enthoven, Vincent Cespedes et Geoffroy de Lagasnerie ? Ils sont omniprésents dans les médias, enchaînent couvertures de magazines, interviews radio et plateaux télés.
On ne les critique quasiment jamais quand on les invite, parce qu’on ne les lit pas ou parce que ceux qui les lisent (ou les feuillettent) ne disposent ni de la culture ni de l’esprit critique
nécessaire pour mettre en perspective leurs propos. Ils passent pour des analystes pertinents de l’actualité, capables de « donner du sens » aux événements et de nous aider à comprendre notre
présent.
Or, à lire de près ce qu’ils écrivent, on s’apercevrait pourtant que, derrière le vernis de leur discours, leurs idées sont creuses et indigentes, et ne font la plupart du temps que régurgiter l’air
du temps quand elles ne tombent pas simplement dans le ridicule le plus achevé.
Ils représentent ainsi une nouvelle génération d’imposteurs, ceux que Hugo, dans un néologisme fameux des Misérables, qualifiait de « filousophes » et que les auteurs, en reprenant
précisément leurs livres et leurs textes, dénoncent ici sans concession.
Les auteurs
Henri de Monvallier et Nicolas Rousseau sont professeurs agrégés de philosophie. S’inspirant de Michel Onfray, René Pommier et Jean-François Revel, ils traquent les impostures de la pensée contemporaine. Ils ont déjà écrit ensemble Blanchot l’obscur ou la déraison littéraire (2015) et préparent actuellement un livre critique sur la philosophie universitaire (La Phénoménologie des professeurs, à paraître). Henri de Monvallier est également l’auteur de Le Tribun de la plèbe (2019).