Dans la vie, trois frères ont pris des chemins éloignés et se sentent étrangers les uns aux autres. Pourtant, une même question les hante : « Qui apaisera cette colère qui donne envie de donner un coup de pied dans la fourmilière du monde ? »
- Prix des lecteurs de Notre Temps 2015
- Prix du premier Roman de la 28e journée du livre de Sablet
Littérature
Roman
Date de parution: 6 novembre 2014
14 x 20 cm
/ 488 pages
ISBN : 978-2-36890-134-2
22 €
Livre numérique :
ISBN : 978-2-36890-135-9
10,99 €
L'ouvrage
En cet été 1980, dans une grande maison des Landes au bord de l’océan, où se meurt leur grand-père, figure aimée et crainte, trois frères sont réunis. Orphelins de
mère, ils croient avoir pris des chemins opposés ; pourtant, ils ont en commun d’avoir des secrets qui bouleversent leurs vingt ans. Julien, l’aîné bien rangé, vit une révolution affective qui le
déstabilise. Pierre, le taciturne au regard profond, expérimente la brûlure du choix radical de la vocation religieuse. Étienne, le bohème, vit une liaison ave une Allemande proche de la Fraction
Armée Rouge qui alimente sa révolte de mal-aimé.
Au fil des ans, leurs destins se croiseront et ils se découvriront frères à travers la musique, la poésie, leurs origines algériennes et leurs interrogations sur Dieu et les femmes.
Dans ce grand roman d’initiation, à l’écriture limpide, l’auteur brosse le portrait d’une époque — les années 1970-2000 — où la quête de la liberté et la libération des moeurs et des esprits allaient
de pair avec l’incertitude, la confusion, la perte d’autorité, la révolte, et qui a laissé des blessures au sein de générations suivantes — dont la nôtre.
L'auteur
Jean-Louis de La Vaissière, journaliste, est né à Paris. Après des études à l’Institut des sciences politiques, il entre en 1977 à l’Agence France Presse, où il occupe divers postes au siège et à l’étranger (Iran, Allemagne, Italie, Suisse). Depuis 2011, il est correspondant permanent au Vatican pour cette agence. Il a publié deux essais : Qui sont les Allemands ? (2011) et De Benoît à François, une révolution tranquille (Le Passeur, 2013).