L'émouvante destinée d'un jeune esclave affranchi à la veille de la Révolution française, exploité dans une plantation de Saint-Domingue avant d'être pris sous la protection de son maître. Ce premier roman d'une force surprenante, à l'écriture riche et maîtrisée, est un vibrant hommage aux esclaves caribéens.
« Entraîné par ma plume, emporté par les violents transports de l'amour, je n'ai su y mettre un
terme raisonnable et ce qui devait être un sombre mémoire sur la traite négrière est devenu l'histoire romanesque de ma vie… »
Voici les mots d’un enfant, d’un rêveur, d’un idéaliste, né dans
une plantation de Saint-Domingue à la fin du XVIIIe siècle, exploité dans les champs de canne à sucre, spectateur d'un monde violent et cruel, avant que la Providence ne le transporte
par-delà les mers à la suite du propriétaire de la plantation, puissant vicomte du pays de Blois.
Au soir de sa vie, il entreprend de raconter son histoire. Il écrit pour rendre témoignage des
crimes et des sévices dont il a été le témoin, il écrit pour l’amour des lettres, pour l’amour d’une femme, pour le souvenir de son maître dont il a vu la chute lente et douloureuse sous les coups de
la Révolution.
Premier roman à l'écriture sensible et élégante, empreint d'humanisme, Le Roi des Blancs est
un hommage à toutes les victimes de l'Histoire.
Après avoir longtemps erré dans les collèges, fuyant les livres et les leçons,
Loïc Le Gloahec a trouvé un vif intérêt pour la littérature classique et l’histoire, que ce roman talentueux révèle au public.