Une invitation à sortir des sentiers battus et à laisser de côté les poncifs pour entrer dans la célébration du silence, jamais égalée, à laquelle nous convie l’oeuvre du compositeur.
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L'ouvrage
Dès la publication en 1960 de son premier livre, La philosophie tragique, Clément Rosset ne cessa plus d’écrire. Non seulement des livres de philosophie, mais aussi des récits, des pièces de théâtre, des essais sur ses artistes de prédilection. Parmi ces derniers, Mozart et le silence, écrit en 1967.
À l’époque, Rosset le proposa à un éditeur qui le refusa. Le texte resta alors inédit pendant une vingtaine d’années. Après quelques hésitations, Rosset offrit le manuscrit à son ami Didier Raymond
et le livre paru, signé par ce dernier, au Mercure de France en 1990 avec pour titre Mozart, une folie de l’allégresse.
Ce même livre fut réédité par Le Passeur en 2013 sous le titre Le cas Mozart et toujours sous le nom de Didier Raymond. Il est aujourd’hui présenté au public sous son titre original et dûment signé
Clément Rosset, rendant ainsi justice à son auteur à titre posthume.
À contre-sens des clichés en vigueur qui accordent un sens ou une intention aux airs sublimes de Don Giovanni, de Così fan tutte ou des Noces de Figaro, Rosset oppose une musique pure, proche du
silence et débarrassée de tout prétexte ou de toute arrière-pensée. Ainsi Mozart s’affirme comme le compositeur d’une musique « folle », celle de l’allégresse inconditionnelle face à la tragédie de
l’existence.
L'auteur
Clément Rosset (1939-2018), figure solitaire mais majeure de la philosophie française, a enseigné pendant trente-et-un ans à l'Université de Nice, Sophia-Antipolis.
Préface de Santiago Espinosa